La diversité culturelle au cœur de nos usines

Cultural diversity at the heart of our factories

Des airs de musique brésilienne résonnent près d’un groupe d’employés affairés à la pose d’armature, alors qu’on peut entendre des bribes de conversation espagnole dans un autre secteur de l’usine. La diversité culturelle est une réalité parfaitement intégrée à l’usine BPDL de Saint-Eugène-de-Grantham où plus de 60% des employés sont issus de l’immigration. Cinq d’entre eux ont accepté de nous raconter leur histoire empreinte d’espoir et de résilience.

Parmi la centaine d’employés de l’usine BPDL à Saint-Eugène-de-Grantham, plusieurs proviennent du Brésil et d’autres pays d’Amérique latine, notamment de la Colombie, du Mexique, du Venezuela et du Costa Rica. Ces derniers exercent différentes fonctions allant du métier de journalier à celui de contrôleur qualité, du travail de chef d’équipe à celui de chargé de projets ou encore de responsable des ressources humaines.

Le recrutement de travailleurs étrangers a été instauré au temps fort de la pénurie de main-d’œuvre pour se poursuivre de façon régulière depuis cinq ans. BPDL est fière de promouvoir la diversité et l'inclusion en offrant des opportunités d'emploi aux travailleurs issus de l'immigration. Leur contribution est une richesse pour l’entreprise et stimule sa croissance.

Rafael Melo, 30 ans, du Brésil

Chargé de projet

Originaire de Recife, au Brésil, Rafael Melo a immigré au Québec en 2018 avec sa conjointe. « Nous avons quitté notre pays parce que nous voulions fonder une famille et offrir une meilleure qualité de vie à nos enfants. Il y a beaucoup de problèmes sociaux au Brésil et nous ne voulions pas que nos enfants en subissent les conséquences », explique-t-il.

Le couple s’est installé à Montréal durant les deux premières années, se familiarisant rapidement avec le français et s’adaptant petit à petit à leur nouveau pays d’adoption. « J’ai travaillé au service à la clientèle d’une compagnie de jeux vidéo avant d’être embauché comme contrôleur qualité chez BPDL en 2021 », raconte-t-il dans un français impeccable.

La petite famille vit aujourd’hui à Saint-Hubert. Rafael est papa d’un bambin de 18 mois et d’un nouveau-né d’à peine six semaines. Il occupe aujourd’hui le poste de chargé de projets chez BPDL. Diplômé au Brésil d’un baccalauréat en génie civil, il en est aux toutes dernières étapes du processus pour obtenir la reconnaissance de son diplôme d’ingénieur au Canada.

« Ma plus grande difficulté a été de trouver un emploi dans mon domaine. Aujourd’hui, je suis heureux de participer à la réalisation de grands projets de construction, comme le REM, le pont Laviolette et les stationnements étagés du futur hôpital d’Ottawa. Cela me rend fier de contribuer à des projets qui ont un impact sur la population. »

Virginia Oetinger, 46 ans, du Brésil

Responsable des ressources humaines

Originaires de Porto Alegre, au Brésil, Virginia et son conjoint se sont d’abord installés dans la métropole, elle, dans le but d’étudier en soutien informatique et lui, pour trouver un travail. « Nous avons choisi le Québec parce qu’il nous offrait une belle opportunité dans un programme d’immigration. Je dirais que mon plus grand défi a été d’apprendre le français », dit-elle.

Mais la barrière de la langue n’allait certes pas l’empêcher de réaliser son rêve d’accéder à une meilleure qualité de vie. « Il y a beaucoup de violence au Brésil. Nous avons décidé de venir ici pour accéder à une plus grande stabilité. Je sais que mon enfant aura de meilleures possibilités d’avenir. »

Maman d’un petit garçon d’un an, Virginia est responsable des ressources humaines chez BPDL. Sa connaissance du portugais et de l’espagnol est grandement appréciée pour le soutien qu’elle apporte aux employés qui ne maîtrisent pas encore totalement le français. Son frère est lui aussi venu s’installer au Québec avec sa famille. Il a été embauché comme journalier chez BPDL.

Adrian Retana, 40 ans, du Costa Rica

Chef d’équipe

Demandez à Adrian Retana quelles ont été ses plus grandes difficultés depuis son arrivée au Québec et il répondra sans aucune hésitation : « Apprendre le français et vivre seul, loin de ma conjointe et de mes deux enfants, pendant quatre ans. » Le parcours de cet immigrant a été ponctué de sacrifices. Parti de San Jose, capitale du Costa Rica, pour venir s’installer au Québec en 2018, Adrian croyait qu’il serait séparé de sa famille durant une année, tout au plus. Mais la COVID a retardé ses plans de faire venir sa conjointe et ses deux enfants au Québec.

« Quand j’ai quitté le Costa Rica, ma fille avait huit ans et mon garçon, 11 ans. Nous ne nous sommes pas revus pendant quatre longues années. Ils ont enfin pu venir me rejoindre en mars 2023 », se réjouit-il.

Adrian travaillait dans le domaine des finances avant de quitter le Costa Rica pour faire ses débuts chez BPDL en février 2019. En seulement deux mois, il a été promu au poste de chef d’équipe. « Je suis si heureux que BPDL m’ait donné cette chance. Je n’aurais jamais imaginé que je dirigerais une équipe de 30 personnes. »

Il ne regrette pas d’avoir quitté son pays pour venir s’établir au Canada.

« Apprendre le français a été un autre grand défi pour ma famille et moi. Mais lorsque l’enseignante de ma fille m’a dit récemment qu’elle était la meilleure de sa classe en français, j’étais tellement heureux. Une nouvelle vie commence pour nous. »

Diego Ferrera De Souza, 43 ans, du Brésil

Contrôleur qualité

Les trois principales raisons ayant incité Diego Ferrera De Souza à quitter le Brésil pour s’installer au Canada sont la recherche d’une plus grande stabilité, d’une situation plus sécuritaire et de meilleures perspectives pour l’éducation de ses enfants. Originaire de Porto Alegre, c’est en décembre 2021, avec un contrat de travail en main, qu’il est arrivé au Québec avec sa famille. Ses deux enfants sont âgés respectivement de 11 et 16 ans.

« J’ai habité en France durant un an et demi. J’avais donc une courte expérience du travail à l’étranger. Le poste de contrôleur qualité était un beau défi pour moi. Je suis heureux de pouvoir participer à de grands projets. J’aime développer de meilleures façons de faire dans l’usine. L’ambiance est dynamique et j’ai la chance de travailler avec des gens de différentes origines », dit-il.

Diego s’est rapidement adapté à la culture de son pays d’accueil. « L’hiver, j’adore faire du ski et, l’été, nous prenons toujours des vacances en famille près d’un lac. Mes deux frères vivent tout près de chez moi. On a tous choisi de venir ici pour améliorer nos conditions de vie. Aujourd’hui, notre vie est ici. »

Roberson Dias, 34 ans, du Brésil

Journalier

En janvier 2022, Roberson Dias, sa conjointe et son beau-fils se sont envolés vers le Canada. Originaire de Curitiba, au Brésil, Roberson quittait pour la première fois son pays. Il saisissait la chance que lui offrait BPDL de venir travailler au Québec.

« C’était une belle opportunité. Chez BPDL, il y a beaucoup de travailleurs étrangers, alors l’adaptation a été plus facile. Ma plus grande difficulté a été de m’habituer à l’hiver. »

Roberson est heureux d’avoir fait le grand saut en venant s’installer au Québec. Il se réjouit de découvrir la culture québécoise et il est bien déterminé à améliorer son français.

Voici ce qu'en disent certains travailleurs nés au Québec...

Chaque jour, ils côtoient leurs collègues de travail de diverses origines. La barrière des langues leur donne parfois du fil à retordre, mais Maxime Bédard et Alex Carrier ne s’en formalisent pas. La diversité culturelle qui règne dans l’usine apporte un dynamisme et une fraîcheur nouvelle qui leur permettent de s’ouvrir sur le monde.

Maxime Bédard et Alex Carrier sont respectivement journalier et superviseur à l'usine BPDL de Saint-Eugène-de-Grantham.

Maxime est journalier depuis 24 ans chez BPDL. « Lorsque des travailleurs immigrants ont commencé à se joindre à l’équipe, plusieurs ne parlaient pratiquement pas le français, ou très peu. Ce n’était pas toujours facile de communiquer entre nous mais, avec le temps, j’ai appris l’espagnol. Parfois, on accroche sur des pronoms et c’est plutôt drôle. Par exemple, j’essayais ce matin d’expliquer à un collègue la règle du ‘on exclut la personne qui parle’ », lance-t-il, en riant.

Même son de cloche de la part de son collègue Alex Carrier, superviseur d'usine, qui débute sa 9e année de service chez BPDL. « Plusieurs des employés que je supervise sont d’origine latino-américaine. Leur esprit d’équipe est très fort. On se parle parfois par des signes, mais on arrive toujours à se comprendre. Lorsqu’ils m’expliquent pourquoi ils sont venus travailler au Québec et qu’ils me décrivent les conditions de vie dans leur pays, cela me fait réaliser qu’on est plutôt bien ici », termine-t-il.

Brazilian music resonates near a group of employees busy installing frames, while snatches of Spanish conversation can be heard in another sector of the factory. Cultural diversity is a reality perfectly integrated at the BPDL factory in Saint-Eugène-de-Grantham where more than 60% of employees are from immigrant backgrounds. Five of them agreed to tell us their story of hope and resilience.

Among the hundred employees at the BPDL factory in Saint-Eugène-de-Grantham, several come from Brazil and other Latin American countries, notably Colombia, Mexico, Venezuela and Costa Rica. They carry out different functions ranging from day laborers to quality controllers, from team leaders to project managers and even human resources managers.

The recruitment of foreign workers was introduced at the height of the labor shortage and has continued regularly for five years. BPDL is proud to promote diversity and inclusion by providing employment opportunities to workers with immigrant backgrounds. Their contribution is an asset to the company and stimulates its growth.

Rafael Melo, 30, from Brazil

Project manager

Originally from Recife, Brazil, Rafael Melo immigrated to Quebec in 2018 with his partner. "We left our country because we wanted to start a family and offer a better quality of life for our children. There are a lot of social problems in Brazil and we didn't want our children to suffer the consequences," he explains.

The couple settled in Montreal for the first two years, quickly becoming familiar with French and gradually adapting to their new adopted country. "I worked in customer service for a video game company before being hired as a quality controller at BPDL in 2021," he says in impeccable French.

The little family now lives inSaint-Hubert. Rafael is the father of an 18-month-old toddler and a newborn just six weeks old. He currently holds the position of project manager at BPDL. Having graduated in Brazil with a bachelor's degree in civil engineering, he is in the very final stages of the process to obtain recognition of his engineering degree in Canada.

"My biggest challenge was finding a job in my field. Today, I am happy to participate in the completion of major construction projects, such as the REM, the Laviolette Bridge and the parking lots for the future Ottawa hospital. It makes me proud to contribute to projects that have an impact on the population."

Virginia Oetinger, 46, from Brazil

Human resources manager

Originally from Porto Alegre, Brazil, Virginia and her partner first settled in the city. She studied IT support, while he looked for a job. "We chose Quebec because it offered us a great opportunity in an immigration program. I would say my biggest challenge was learning French," she says.

But the language barrier was certainly not going to prevent him from realizing his dream of accessing abetter quality of life. "There is a lot of violence in Brazil. We decided to come here to achieve greater stability. I know that my child will have better opportunities for the future."

Mother of a one-year-old boy, Virginia is responsible for human resources at BPDL. Her knowledge of Portuguese and Spanish is greatly appreciated for the support she provides to employees who are not yet fully proficient in French. His brother also came to settle in Quebec with his family. He was hired as a day laborer at BPDL.

Adrian Retana, 40, from Costa Rica

Team leader

Ask Adrian Retana what his biggest difficulties have been since his arrival in Quebec and he will answer without any hesitation: "Learning French and living alone, far from my partner and my two children, for four years." This immigrant’s journey was punctuated by sacrifices. Having left San Jose, the capital of Costa Rica, to settle in Quebec in 2018, Adrian believed that he would be separated from his family for a year, at most. But COVID has delayed his plans to bring his wife and two children to Quebec.

"When I left Costa Rica, my daughter was eight years old and my boy was 11 years old. We didn't see each other again for four long years. They were finally able to come and join me in March 2023," he rejoices.

Adrian worked in finance before leaving Costa Rica to start at BPDL in February 2019. In just two months, he was promoted to team leader. "I’m so happy that BPDL gave me this chance. In ever imagined that I would manage a team of 30 people."

He does not regret having left his country to settle in Canada.

"Learning French was another big challenge for my family and me. But when my daughter's teacher recently told me that she was the best in her class in French, I was so happy. A new life begins for us."

Diego Ferrera De Souza, 43, from Brazil

Quality controller

The three main reasons that prompted Diego Ferrera De Souza to leave Brazil to settle in Canada were the search for greater stability, a more secure situation and better prospects for the education of his children. Originally from Porto Alegre, it was in December 2021, with a work contract in hand, that he arrived in Quebec with his family. Their two children are aged 11 and 16 respectively.

"I lived in France for a year and a half, so I had a short experience of working abroad. The quality controller position was a great challenge for me. I am happy to be able to participate in big projects. I like to develop better ways of doing things in the factory. The atmosphere is dynamic and I have the chance to work with people of different backgrounds," he says.

Diego quickly adapted to the culture of his host country. "In winter, I love skiing, and in summer, we always take family vacations near a lake. My two brothers live very close to me. We all chose to come here to improve our living conditions. Today our life is here."

Roberson Dias, 34, from Brazil

Day Labourer

In January 2022, Roberson Dias, his wife and his stepson flew to Canada. Originally from Curitiba, Brazil, Roberson was leaving his country for the first time. He seized the chance that BPDL offered him to come and work in Quebec.

"It was a great opportunity. At BPDL, there are a lot of foreign workers, so the adaptation was easier. My biggest difficulty was getting used to winter."

Roberson is happy to have taken the plunge by settling in Quebec. He is delighted to discover Quebec culture and he is determined to improve his French.

This is what some workers who were born in Quebec had to say...

Every day, they rub shoulders with their work colleagues of various backgrounds. The language barrier sometimes gives them a hard time, but Maxime Bédard and Alex Carrier don't mind. The cultural diversity that reigns in the factory brings a dynamism and a new freshness which allows them to open up to the world.

Maxime Bédard and Alex Carrier are respectively day laborer and supervisor at the BPDL plant in Saint-Eugène-de-Grantham.

Maxime has been a day laborer for 24years at BPDL. "When immigrant workers began to join the team, many spoke virtually no French, or very little. It wasn't always easy to communicate with each other, but over time I learned Spanish. Sometimes we get hung up on pronouns and it’s quite funny," he says, laughing.

Same story from his colleague Alex Carrier, supervisor, who is starting his 9th year of service at BPDL. "Several of the employees I supervise are of Latin American origin. Their team spirit is very strong. We sometimes speak to each other using signs, but we always manage to understand each other. When they explain to me why they came to work in Quebec and they describe the living conditions in their country, it makes me realize that we are pretty good here," he concludes.

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